Invité
Bienvenue, Invité ! 0 pts

[Story] Hurlement dans la Z-city Requiem

Auteur Message

ratonxx
[Ancien]
Messages : 9 785

Avatar de ratonxx

# 28-01-2012 à 19:21:39

Citer

zourit974Ya des trucs qui s'appelent "des potes (irl)" :mrgreen:

Qu'est ce que c'est que ce truc ? Je suis pas au courrant c'est quoi ? :O
Bref je croyais que tu parlais de gens sur Zebest :)
Membre officiel du Fan Club Thijeanlouis <3

zourit974
[Ancien]
Messages : 8 286

Avatar de zourit974

# 28-01-2012 à 19:42:34

Citer

Du calme mon modératon-vert, j'aimais je ne ferais une chose pareil :cute:

ratonxx
[Ancien]
Messages : 9 785

Avatar de ratonxx

# 31-01-2012 à 20:29:52

Citer

http://s4.noelshack.com/uploads/images/10107845264385_image_de_prsentation_hurlement_dlzc_requiem.jpg

Chapitre 3 : Rien ni personne

Rien ni personne n'est plus insupportable que le trépas. Il élimine tout ressentis pour le défunt, l'amour, la haine, la joie, la compassion … On ne peut aimer, plaindre ou haïr un mort, cela n'a pas de sens puisqu'il n'est plus de ce monde, que son cœur est éteint et qu'il n'est plus touchée par la raison ni l'émotion. En revanche, lorsque la mort emporte sur la vie d'un être cher, elle suscite chez vous la tristesse, l'affliction, le chagrin. C'est comme un ouragan, une vague de l'âme qui s'empare de votre esprit et ne laisse sur votre visage, que l'état d'un être brisé, abattu, morose et affligé. Le sommeil est pour moi une trêve mélancolique : il me permet d'oublier, l'espace d'un instant, le sort qui a été réservé à nos parents. Et puis il y a ce lourd secret, ce fardeau que je porte en moi et que je ne dévoilerais probablement jamais. Qu'importe les vies que l'on choisit, les destins que l'on élit, puisqu'une seule destinée m'avait désignée. Je ne peut remodeler mon passé, mes erreurs sont encrée pour l'éternité. C'est une certitude insolente que je ne pourrais jamais laver. Aujourd'hui mon frère Roméro à disparu, tel un proche de plus effacé par la fatalité. Il m'avait laissé seul a mon réveil dans un lieu malfamé. Mais je ne pouvais m'apitoyer sur mon sort, j'allais partir à sa recherche.

Sitôt le monastère quitté, je fut frappé par l'effervescence et la flamboyance du soleil. Son panache magistral venait faire tressaillir le paysage avec suffisance. Je m'éloignais de la petite ville. Il y avait déjà longtemps que la campagne bourdonnait du champ des insectes et du crépitement de l'herbe. Je progressait à travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines en bordure de la foret. Un vieux cimetière à demi ensevelis par la bruyère avait été établit dans les environs. J'observais les derniers géraniums rouges près des tombes, la chair blanche des racines qui s'y maillaient et s'enfonçait a travers la terre couleur sang. Une silhouette qui ne m'était pas inconnue était appuyé sur une dalle : c'était Roméro. L'expression meurtrie et abattue, la figure morose et sombre, son regard blême et figé restait fixé vers l'éternité. Il m'apparus agonisant si bien que je m'empressai de venir lui porter assistance. Dans ma course éperdue, pouvais sentir mon cœur battre a tout rompre et percevoir les ondes de mon sang circuler en moi. Mon frère ne réagit pas a ma présence, il avait perdu connaissance. Sur son corps inanimé, se traçaient des entailles profondes et des plaies démesurées. De larges filet de sang coulaient et se déversaient sur son corps détruit tandis que de grosse larmes d'énervement et de peine ruisselaient le long de mes joues. Je sentis l'hémoglobine qui me battait aux trempes, mes lèves tremblaient. Je ne savais que dire, je ne savais que faire, je ne savais quelle décision prendre. Je regardais le ciel, le déclin de ses couleurs sur son visage qui conduit le jour a la nuit. Je me sentais défaillir a mon tour, entre les cieux bleu et blanc et la monotonie des couleurs, rouge pâle des fleurs fanée, rouge ardent du sang qui s'écoulait des blessures de mon frère, rouge bistre de la terre, rouge maltaise du soleil couchant. Tout cela, la chaleur, la vue de mon frère mourant, l'odeur des gerbes périe, la fatigue d'une nuit d'insomnie me troublait le regard et les idées. Du plus profond de mon être, j'appelais a l'aide, dans l'espoir qu'une âme de bienveillance vienne a mon secours. Je patientais à cour de souffle dans l'espoir d'une réponse. Jamais mon oreille n'avais perçu tant de bruits distingués, de son ténus. J'attendais éperdument, jusqu'à ce que je n'entende ma propre respiration, effrayé de la trouver rauque et si pareil au râle d'un chien. Rien ni personne ne vint.


Zourit et Ratonxx


Attention chers lecteurs, je suis sûre que ce chapitre sur Saphira ne sera pas celui qui vous intéressera le plus, Pourtant c'est l'un des deux seuls qui comporte des indices sur la fin de l'histoire.
Membre officiel du Fan Club Thijeanlouis <3

zourit974
[Ancien]
Messages : 8 286

Avatar de zourit974

# 01-02-2012 à 09:46:48

Citer

Pas la peine de faire un euphémise, dit directement que tout le monde ne l'aimera pas XD

ratonxx
[Ancien]
Messages : 9 785

Avatar de ratonxx

# 01-02-2012 à 13:14:23

Citer

Heureusement les prochain chapitres sont plus tournés vers l'action :)
Va t'on enfin voir notre petit loup garou ?
Membre officiel du Fan Club Thijeanlouis <3

zourit974
[Ancien]
Messages : 8 286

Avatar de zourit974

# 01-02-2012 à 15:56:12

Citer

Un jour… peut-être…

Surtout qu'on l'a pas écrit "petit" notre loup-garou x)

TheJulou
Messages : 6 689

Avatar de TheJulou

# 01-02-2012 à 16:20:08

Citer

La fin aurait-elle un rapport avec le cimetière ? Sinon, je qualifierait cette partie par "philosophique" car je trouve que c'est super bien travaillée et que l'on se laisse prendre facilement dans le suspens insoutenable de voir un poulpe vert apparaître dans l'histoire. ;)
S(ecretly) W(e) A(re) G(od)
"Ils s'instruisent pour vaincre".
"Pour la patrie, les sciences et la gloire."

ratonxx
[Ancien]
Messages : 9 785

Avatar de ratonxx

# 04-02-2012 à 13:28:39

Citer

http://s4.noelshack.com/uploads/images/10107845264385_image_de_prsentation_hurlement_dlzc_requiem.jpg

Chapitre 4 : Reclus dans la folie


L'esprit encore embrumé par le voile du sommeil, je quittais peu à peu mon état de stase… J'eus du mal à ouvrir les yeux… qu'importe! Pris de sueurs froides et atteint d'une insatiable curiosité je consentais à découvrir ce qui m'entourais. J'étais bien allongé et confortablement installé dans un matelas. Une douce chaleur provenant des draps m'apaisais. Alors, je me laissa bercer par mes propres questions. ? Qu'est-ce que je faisais là ? Comment était-je revenus au refuge ? Et puis… tout me revint… La mort de nos parents, l'arrivée au refuge et la haine que j'avais eu en sortant du monastère, la forêt, cette paire d' yeux jaunes, luisant, haineux, à en faire frémir la plus terrible des créatures. Puis il y avait eut cette gueule plantée de crocs à ne plus savoir quoi en faire, une douleur lancinante…

Ma sœur, se tenait à mes côtés, à demi assoupie sur une chaise. Je percevais d'ici son léger souffle. Je remarquais les innombrables bandages et onguents qui prenaient place sur la table de chevet. Mon torse lui même était recouvert d'une couche de tissus pour le moins fournie. Cela dû être une atroce blessure pour devoir en mettre tant. Je n'osais pas regarder dessous. Pourtant, je n'éprouvais pas la moindre géhenne. Peut-être m'avait-on drogué avec quelques herbes? Etonné je soulevais les pansements … Rien. Par la moindres écharde, pas la moindre entaille ni cicatrice. Je ne comprenais plus, étais-je vraiment blessé ? Par qui? Par quoi ? Pourquoi m'avoir couvert de bandages si je n'avais-je aucunes plaie, si je ne souffrais d'aucun traumatisme ? Étais-ce ma sœur qui m'avait ramené en ces lieu ? J'aurais tant voulu la réveiller, l'assaillir de questions, mais je n'en eu pas le courage, de la voir ainsi dormir était apaisant, et je m'en serais voulu de la tirer de son sommeil.

Je sentais une énergie folle déferler en moi, je quittai mon dortoir. J'y voyait clair, il ne faisait pas nuit, c'était juste un temps grisâtre pour ainsi dire. Il me fallait prendre de l'air, je me sentais enfermé, prit en cage, et l'odeur nauséabonde qui émanait de ces lieu m'apparaissait insupportable. Un étrange détail attira mon attention, tout le monde semblait somnoler alors que l'aube était levée. Tandis que j'actionnais en silence la porte d'entrée, la Lune m'apparus. Un aigre frisson me parcourus le dos, pourquoi fessait-il si clair ? Étais-je en train de rêver? L'esprit troublé, j'avançais à travers la petite ville jusqu'à arriver a la hauteur d'une fontaine. Je m'aspergeais abondamment le visage d'eau, dans l'espoir de retrouver ma raison. A la surface limpide du liquide, je pouvais entrevoir mon visage. Deux yeux pétrifiant, emplis d'une lueur cruel me firent faces, des yeux d'un jaune surnaturel. Ces pupilles, c'était les miennes. Je tressaillis, un large frémissement me parcourus le dos, je fus prit de vertige. Que m'arrivait-il ? La tiédeur de l'eau sur mes joues, je la ressentais, je ne vivais pas un rêve; Où plutôt était-ce un cauchemar.


Zourit974 et Ratonxx


Membre officiel du Fan Club Thijeanlouis <3

Ricka
[Modérateur]
Messages : 30 661

Avatar de Ricka

# 04-02-2012 à 13:47:23

Citer

Jeu kiff <3

EDIT : j'ai pas encore lu hein, je suis en train mais j'ai kiffé l'autre :p
For a better day...

Creeper
Messages : 1 308

Avatar de Creeper

# 07-02-2012 à 10:35:13

Citer

Elle est nulle, ton histoire :tired:, serieux, elle est super-cool, mais la flemme de lire -_-
Mes excuses
pour ce flood
tant haït.
Publicité